◼️ Les leçons de la mort de l’oursonne Auberta

Auberta est morte des suites de l’implantation d’un émetteur abdominal, ce qui repose la question de la pertinence de cette opération.

Auberta, l’oursonne retrouvée séparée de sa mère en Val d’Aran au printemps 2014 est morte le 20 novembre.

L’autopsie pratiquée par la faculté vétérinaire de Barcelone révèle « un traumatisme accidentel » consécutif à l’opération qui visait à lui placer un émetteur dans l’abdomen.
L’oursonne se serait grattée ou frottée contre un arbre, ce qui aurait pu accentuer les complications.

Un temps évoquées par certaines associations espagnoles, il semble que la compétence et l’expérience du vétérinaire ayant réalisé l’opération ne puissent être mises en cause.

Il n’en est pas de même du principe de l’implantation de ces émetteurs. Cela fait plusieurs années que nous le discutons, en argumentant que des techniques moins risquées (comme les colliers émetteurs) suffisent, même s’ils ont une durée de vie plus courte.

Lors de nos dépôts de demande d’autorisation de lâchers d’ours, réalisés depuis plusieurs années avec nos collègues de Férus, nous avions volontairement « oublié » de prévoir cette opération, tout en intégrant la pose d’un collier-émetteur afin de permettre un suivi post-lâcher justifié pour vérifier la bonne adaptation des animaux.

Et voici ce qu’avait répondu à ce sujet le Préfet dans son courrier de refus : [Dans votre dossier] « il n’est pas envisagé lors de la prise en charge de l’animal par l’équipe française d’équiper l’ourse d’un émetteur intra-abdominal. Outre que cet équipement constitue un pré-requis en matière de suivi sur le long terme de l’animal relâché, il constitue une condition sine qua non dans l’acceptation de telles opérations par nos voisins espagnols. »

Peut être ont-ils compris maintenant…

Ensemble, sauvons l’ours dans les Pyrénées !

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