◼️ 🐻📅 Le 2 février, c’est la Chandelours !
Loin d’être un simple jeu de mots pour tout ramener à l’ours, la « Chandelours » est un élément méconnu mais important du patrimoine culturel européen et notamment pyrénéen :
Selon la tradition, l’ours sort de la tanière où il hiberne le 2 février.
L’évènement symbolisant la fin prochaine de l’hiver ❄️ et le retour des beaux jours ☀️ était salué par les festivités parmi les plus importantes de l’année : les « Fêtes de l’Ours »🐻, encore célébrées dans les Pyrénées Orientales (quand la COVID le permet …).
Le scénario est resté le même : Affamé par plusieurs mois de jeûne, l’ours descend vers les villages🏘️ et, fidèle à sa réputation de séducteur, il enlace et embrasse (peut être plus … ?) les jeunes-femmes. Poursuivi par les chasseurs de la vallée, l’ours est capturé et amené sur la place du village où, rasé à la hache🪓, il (re)devient Homme.
📅 Cet évènement important de l’ancien culte païen consacré à l’ours n’était pas du tout du goût de l’Église. Elle plaça le 2 février deux fêtes chrétiennes importantes : la Présentation de Jésus au Temple et la Purification de Marie, mais cela ne suffit pas à faire disparaître les Fêtes de l’Ours 🐻.
Au 5e siècle, le pape Gélase institua donc le 2 février la fête des chandelles🕯️, permettant ainsi de réorienter les processions aux flambeaux, dorénavant bénis et dont la présentation devant les maisons devait éloigner les forces du Mal (dont l’ours était bien sûr un éminent représentant …).
Ainsi naquit la Chandeleur, que dans la plupart des campagnes de France on appela réellement « Chandelours », du 12e au 18e siècle.
La fin de l’hiver est toujours fêtée un peu partout en France et en Europe sous la forme de Carnavals🎭 où l’ours est en effet souvent encore présent.
Quant aux crêpes🥞, traditionnellement partagées ce jour-là, leur justification reste un peu mystérieuse, mais est-ce nécessaire pour les apprécier ?
🐻 Bonne Chandelours, et bonnes crêpes à tous (au miel du Pays de l’Ours, bien sûr) ! 😋🥞🍯