◼️ 15 ans déjà depuis le premier lâcher d’ours en France !

Aujourd’hui, 19 mai 2011, marque le 15e anniversaire du premier lâcher d’une ourse dans les Pyrénées. C’est en effet le 19 mai 1996 que Živa laissa ses premières empreintes sur le sol pyrénéen.
C’est aussi le jour qu’a choisi Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET pour présenter la nouvelle stratégie nationale de la France en matière de biodiversité.

On ne peut rêver plus belle occasion pour la Ministre de l’Ecologie d’annoncer un plan national d’action en faveur de l’ours brun.
Peut-on en effet imaginer que la stratégie nationale pour la biodiversité reste muette sur la conservation de l’une des espèces les plus emblématiques de la faune française ?

Pays de l’Ours – Adet et Ferus, deux associations qui ont rendu le retour de l’ours possible en Pyrénées centrales, dressent aujourd’hui le bilan de 15 ans d’expérience concernant la restauration de la population d’ours et la cohabitation avec l’homme.
On a tout entendu sur l’ours, y compris les idées les plus folles. Toutes se sont révélées infondées.
 

  • Les ours en provenance de Slovénie se sont bien adaptés à leur nouveau territoire, ce qui était prévisible, étant exactement de la même espèce. Pour preuve la bonne reproduction observée, y compris un cas de reproduction d’un mâle (Néré) avec la dernière femelle de souche pyrénéenne (Cannelle).
  • Les Pyrénéens comme les français sont favorables à la présence de l’ours
    Toutes les études d’opinion le montrent, malgré la désinformation menée par les opposants. Les 6 800 soutiens qu’ils revendiquent représentent moins de 2% des Pyrénéens consultés en 2011 sur le lâcher d’une ourse en Béarn …
  • L’ours n’est pas dangereux pour l’homme
    Aucune attaque d’ours sur un homme n’a été constatée en 15 ans, et même depuis 150 ans dans les Pyrénées.
  • L’ours ne menace pas l’élevage
    Les dégâts causés par les ours sont limités et baissent alors que le nombre d’ours augmente. Grâce aux mesures de protection des troupeaux, les pertes globales sont même plus réduites qu’avant 1996 ! Le retour de l’ours a aussi permis de mobiliser d’importants moyens pour moderniser les conditions de vie et de travail des bergers en montagne.
  • L’ours constitue un atout économique, hélas trop souvent ignoré
    Des expérimentations de valorisation économique ont démontré leur pertinence. Mais le climat de polémique et de violence créé par certains opposants en empêche le développement et prive les Pyrénées et les Pyrénéens de ressources importantes.

Le bilan de 15 années de retour de l’ours en Pyrénées centrales est donc  incontestablement largement positif. 

Tout en restant attentifs aux intérêts de chacun, Pays de l’Ours-Adet et Ferus demandent au Gouvernement français de lancer un véritable plan de restauration de la population d’ours dans les Pyrénées, conformément aux obligations légales européennes de la France.

Ensemble, sauvons l’ours dans les Pyrénées !

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