◼️ Parfois entendus, jamais jugés, les anti-ours ariégeois bénéficieraient-ils d’une « immunité pastorale » ?

Depuis des années, les opposants à l’ours ariégeois se permettent toutes les outrances, sans jamais être inquiétés par la Justice. Dans ce contexte d’immunité de fait, comment s’étonner de l’escalade de la violence, verbale et physique ?

Les radicaux et violents ne sont pourtant pas nombreux, et ils sont parfaitement identifiés. Ils imposent leur stratégie jusqu’au-boutiste à la majorité des éleveurs, dissuadent ceux qui pourraient être constructifs et font taire les modérés.

Ce mardi, ils seront bien sûr soutenus par les élus réunis devant la Préfecture de Toulouse. Ils les « comprendront » et diront même « craindre un drame », rhétorique bien connue de ceux qui cherchent maladroitement à rendre présentable un soutien intenable …

Car le rappel des faits pour les seules deux dernières années est éloquent :

  • 17/07/2019 : Un véhicule de l’ONCFS est incendié, pendant que les agents réalisent un constat sur l’estive de Bassiès-Lartigue à Auzat.
  • 27/06/2019 : Se rendant sur une estive venant de subir un dérochement, la Préfète de l’Ariège et le Commandant de gendarmerie sont accueillis par un éleveur brandissant une carabine. Sans suite…
  • 10/6/2018 Suite à une expertise agitée, deux éleveurs sont mis en garde à vue pour outrages. L’instruction est toujours en cours…
  • 05/05/2018 : A la Bastide de Sérou, une manifestation violente d’opposants à l’ours empêche le bon déroulement d’une animation des associations écologistes sur l’environnement en Ariège. Menaces de mort, violences sur personnes, blocage de l’accès protégé par les CRS. Une plainte a été déposée par les associations, l’instruction est toujours en cours…
  • 15/09/2017 : Une vidéo montrant une trentaine d’hommes encagoulés et armés annonce rouvrir la chasse à l’ours en Ariège et entrer en résistance active contre l’État. L’un deux arbore une arme normalement prohibée. Trois éleveurs sont mis en garde à vue et entendus dans le cadre de l’enquête alors que 4 tracteurs bloquent la gendarmerie de Pamiers lors des auditions (!?). L’instruction est toujours en cours…
  • 25/08/2017 : Une cinquantaine de coups de feu sont tirés et des menaces de mort proférées alors que des agents de l’ONCFS réalisent des constats sur l’estive de Saleix-Auzat. Des éleveurs ont été entendus, l’instruction est toujours en cours…
  • Sans compter les nombreuses insultes, menaces et dégradations subies par les militants associatifs depuis des décennies qui ont été étouffées, y compris quand les auteurs étaient identifiés…


    Il est plus que temps que l’État mette fin à cette tolérance confinant à l’impunité et fasse respecter l’état de droit dans cette partie des Pyrénées. C’est évidemment un préalable sine qua non pour rétablir les conditions qui permettront de trouver une solution raisonnable et durable à la question de la cohabitation élevage – ours dans les Pyrénées.

Ensemble, sauvons l’ours dans les Pyrénées !

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